Associations franco-roumaines

L’Institut Culturel Roumain de Paris met à jour sa base de données des associations franco-roumaines actives en France. Si vous gérez une telle association laissez-nous vos contacts : click ici pour le formulaire en ligne.

Simona Halep, le début d’une championne

La détermination d’une championne.

Simona Halep, qui a disputé sa première finale en Grand Chelem ce samedi, 7 juin, à Roland Garros, est une nouvelle venue, incarnant, à 22 ans, l’avenir du tennis féminin. Sa trajectoire fulgurante a consolidé sa réputation. Elle s’est dite « fière de ces deux semaines » passées sur les courts de Roland-Garros.  En l’espace d’un an, la joueuse de Constanta, ville sur les bords de la Mer Noire, a fait un énorme bond au classement. Finaliste malheureuse face à Maria Sharapova, la légende du tennis russe, (vainqueur en trois sets 6-4, 6-7, 6-4), la Roumaine a confirmé qu’elle n’allait pas devenir numéro 3 mondial par hasard.

La finale de Roland Garros 2014 a été une des plus équilibrée et disputée des derniers 13 années. Les 15 000 spectateurs du court Philippe-Chatrier ont eu le droit à un match en trois sets. Un scénario qui ne s’était pas produit depuis 2001. Un grand match, en finale d’un Grand Chelem. Même si la jeune roumaine a confronté l’une des plus fortes joueuses de tennis, elle a démontré qu’elle peut jouer à un niveau très élevé. Le public a assisté alors à un jeu invraisemblable de breaks et de débreaks de la part des deux joueuses.Un jeu décisif à l’issue duquel le combat de la Roumaine, poussée par les encouragements du public, fut récompensé puisqu’elle a gagnée 7-5, égalisant ainsi à une manche partout. Dans le troisième set le jeu de breaks et de débreaks a été finalement fermé par Sharapova qui a repris un dernier avantage avant de conclure sur sa mise en jeu. Avant de se voir remettre le trophée, la Russe a confié d’avoir « disputé la finale la plus difficile de sa carrière ».

Malgré sa défaite, Simona a donné le meilleur d’elle-même et elle s’est battue jusqu’au dernier point. Après avoir enchanté l’audience durant plus de trois heures, Maria Sharapova et Simona Halep se sont félicitées mutuellement avant de soulever leur trophée. Elles ont également remercié le public du Philippe-Chatrier, les roumains dominant les russes dans la tribune.

Félicitations de tout cœur à Simona Halep, notre championne.

Au micro, lors de la cérémonie des récompenses

Maria Sharapova : « Je tiens à féliciter Simona qui a joué  un match magnifique aujourd’hui. Sans aucun doute la finale la plus difficile que j’ai eu à jouer en Grand Chelem. Je suis très émue, car je n’aurai jamais imaginé remporter deux titres à Roland-Garros au cours de ma carrière… Il y a tellement de choses à dire et si peu de temps pour les dire. Cette victoire est très importante pour ma carrière. Je tiens à remercier toute mon équipe, ma famille, ainsi que le public. Vous avez l’un des plus beaux tournois dans l’une des plus belles villes au monde… Je ne pourrais jamais vous remercier assez… »

Simona Halep : « C’est mon premier discours dans un tournoi d’un Grand Chelem. C’est très difficile pour moi. Je m’en souviendrai toute ma vie. Je voulais remercier Maria. J’ai vécu deux semaines incroyables ici. Je crois avoir joué mon meilleur tennis aujourd’hui. J’espère que ce tournoi sera le premier et qu’il y aura beaucoup d’autres tournois à venir. Merci pour votre soutien, vous avez être formidables. J’espère vite revenir ici. »

 

Maria-Alexandra Trasca, stagiaire Institut Roumain

Andrei Vieru, lauréat du Prix littéraire « Casanova » 2014

Andrei Vieru, pianiste de renom international et écrivain d’origine roumaine, a reçu le prix littéraire Casanova 2014, pour l’œuvre «Éloge de la vanité». La distinction, fondée par le mécène français Pierre Cardin, est décernée chaque année à un auteur européen qui écrit en français.  Andrei Vieru se trouve en bonne compagnie en tant que lauréat du Prix Casanova. Par exemple, en 2013 l’auteur russe Andreï Makine a reçu le même prix.

Le jury cette année a été composé de Thierry Clermont, René de Obaldia, Jean-Marie Rouart, Anne de Lacretelle, Eve Ruggieri, Pierre Leroy, Eric Ollivier, Maurizio Serra et Metin Arditit.

Andrei Vieru est né à Bucarest dans une famille de musiciens : son père est le compositeur roumain Anatol Vieru et sa mère, la musicologue russe Nina Vieru. Andrei Vieru vie et créée en France depuis 1988.

Son livre, ”Eloge de la vanité” (Grasset, 320 p., 20 euros), a été fortement applaudi par le public. Un essai sur la condition d’artiste dans le monde contemporain, l’Eloge de Vieru s’appuie sur de nombreux exemples puisés dans la musique, la littérature et ses souvenirs personnels. L’humour et une certaine tranquillité font le délice de ce livre. La presse le compare à La Rochefoucauld, Chamfort, Mme du Deffand et Cioran.

L’entière équipe de l’Institut Culturel Roumain est heureuse de féliciter Andrei Vieru pour son succès littéraire.

 

« Un tour d’horizon très bien mené sur la condition de l’artiste dans le monde contemporain. »

 

(Alice Dubois, Eloge de la vanité de Andrei Vieru: la vanité est-elle un mal?, toutelaculture.com)

 

« Le succès, même celui d’une partition ou d’une plume géniales, n’a la plupart du temps rien à voir avec le génie comme tel. Nous vivons à une époque où l’ouvrage n’importe que très peu; ce qui compte, ce ne sont pas les œuvres, mais les commentaires que leurs auteurs font sur elles. »

(Andrei Vieru, «Éloge de la vanité», Grasset, 320 p., 20 euros)

 

MAT

Un regard frais sur la Roumanie. Newsroum.fr

(c)Newsroum.Fr

(c)Newsroum.fr

« Vu de la France, la Roumanie, c’est beaucoup de clichés, d’amalgames, et souvent aussi, d’ignorance » c’est ainsi que les 22 étudiants en Master 2, journalisme de CELSA, commencent la description de leur projet, Newsroum.fr – Un autre visage de la Roumanie.

La Roumanie a été sélectionnée comme destination de leur voyage d’études cette année. Les 22 passionnés du journalisme ont atterri à Bucarest au mois de mai, ils ont installé leur QG chez radio RFI Roumanie, et ils ont scruté ce territoire d’un visage souvent méconnu en 2014.

Nous vous recommandons avec plaisir la lecture de leur blog : un regard frais et objectif sur l’actualité sociale, culturelle et politique roumaine. En 11 jours ils ont écrit une centaine d’articles dans quatre rubriques : « Roumanopolis », sur le quotidien des Roumains, « Made in Romania », sur l’économie, « Euromania » sur les relations internationales et « Showroum », l’endroit ou les reporters ont partagé leurs découvertes culturelles.

Un excellent travail, le site est à découvrir absolument : http://newsroum.fr

Votez la création philatélique roumaine « le plus beau timbre d’Europe ». Votez le tulnic

Romfilatelia, timbre competition EUROPA

La Société nationale philatélique roumaine, Romfilatelia participe au concours européen de créations philatéliques, 2014 EUROPA, organisé par PostEurop.

Jusqu’au 31 août 2014 les internautes peuvent voter « le plus beau timbre d’Europe ». Votez le timbre de la Roumanie au lien  suivant:

http://www.posteurop.org/europa2014  

Les créations en compétition cette année tournent autour du thème « Instruments de musique ». Les designers de Romfilatelia ont choisi le tulnic ou bucium, instrument traditionnel roumain utilisé par les bergers comme moyen de communication à distance. Le tulnic a ses origines dans la Dacie antique et a été historiquement utilisé comme instrument de communication dans les conflits armés. Le tulnic ressemble à un cor des alpes.

photo (c) www.xposure.ro

photo (c) www.xposure.ro

Sur le timbre roumain en compétition on retrouve la représentation du tulnic sur une fresque de la Monastère Voronet (région de Moldova).

Votez notre timbre : http://www.posteurop.org/europa2014  

New entry : bibliothèque roumaine de Paris

Blecher Mihaescu Danoux

La Bibliothèque roumaine de Paris s’est enrichie de deux livres d’auteur roumain, traduits en français : Cœurs cicatrisés, de Max Blecher et La femme chocolat, de Gib I. Mihaescu. Nos remerciements à la traductrice, Mme. Gabrielle Danoux, pour sa générosité. Venez nombreux à les emprunter.

Je vis à Bucarest, en Roumanie — Témoignage

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Malgré les mises en garde de ses proches, Clémence est partie faire un stage à Bucarest avec son compagnon. Bien loin de l’image arriérée et sinistre dont souffre la ville, elle a découvert une culture et des paysages à part.

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La Roumanie : 3,8 millions d’euros pour se cons…

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L’office du tourisme de la Roumanie va investir massivement sur le marché français pour se forger une notoriété et séduire les voyageurs. Elle souhaite miser sur ses multiples atouts culturels et naturels sans oublier sur sa capitale : Bucarest.

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